Cours Histoire de l’art – Mardi 14 mai 2024 à 14h30
Jean-François LARRALDE
Il y a 150 ans, la révolution impressionniste –
CLAUDE MONET
2EME PARTIE
Né à Paris en 1840, mort à Giverny en 1926.
En 1858, Claude Monet rencontre Eugène Boudin qui l’encourage à peindre d’après-nature. A Paris, il fréquente l’atelier Suisse où il se lie avec Camille Pissarro. En 1862, il entre chez Gleyre. En 1868, ses « Navires sortant des jetées au Havre » sont acceptés au Salon. Puis Monet travaille à Bougival avec Renoir et peint la «Grenouillère » qui marque la naissance d’une vision nouvelle. Il rejoint Pissarro et Daubigny en 1870 à Londres et découvre Turner et les paysagistes anglais.
Il s’installe ensuite à Argenteuil et sillonne la Seine en barque, pour capter les fluctuations de l’atmosphère. La période d’Argenteuil, haut lieu de l’art moderne, est un moment culminant de l’impressionnisme: Monet y travaille avec Renoir, Sisley, Caillebotte ; le groupe exposera en 1874 chez Nadar ; Monet présente «Impression, soleil levant ». En 1876, il peint plusieurs tableaux de la Gare Saint-Lazare où les jeux de la vapeur se joignent à ceux de la lumière pour estomper ou souligner les structures métalliques des façades en une poétique de la vie moderne. Il s’installe dans sa maison de Giverny en 1883,remplit son jardin de fleurs puis fait creuser un étang aux nymphéas traversé d’un pont japonais. Il entreprend des séries sur un même sujet : les «Meules», la «Cathédrale de Rouen».
En 1914, il commence une vaste décoration murale à laquelle il travaillera jusqu’à sa mort en 1926 et qui sera placée l’année suivante à l’Orangerie des Tuileries. « Les Nymphéas », tant par leur thème que par la conception révolutionnaire de l’espace, renouvellent totalement la peinture murale telle qu’on la pratiquait depuis la Renaissance.
Jean-François Larralde