Cours Histoire de l’art – Mardi 11 février 2025 à 14h30
V É L A S Q U E Z
Le sommet de la peinture
Troisième Partie Formé à Séville, sa ville natale, le jeune peintre arrive à 24 ans à la cour royale de Madrid où il commence une carrière prestigieuse qui durera jusqu’à sa mort. Deux épisodes impriment un tournant décisif à sa carrière de peintre : sa rencontre du peintre flamand Pierre-Paul Rubens, en mission diplomatique à Madrid et son voyage en Italie, parcourant toute la péninsule, observant, étudiant et copiant les grands maîtres de l’art italien, dont Titien. A son retour en Espagne, Vélasquez met au point les connaissances acquises en Italie en exécutant les portraits de la famille royale, représentée dans des poses officielles ou saisies dans des moments de loisir, en compagnie de leurs nains et bouffons. Arrive le moment d’un second voyage officiel en Italie dont le but est d’acheter des œuvres pour une galerie d’art que Philippe IV désire constituer. Vélasquez est accueilli dans les différentes cours exécutant des portraits et séjourne longuement à Rome où il réalise le « Portrait du pape Innocent X » qui démontre sa capacité magistrale à capter la psychologie du modèle. De retour en Espagne, il est nommé « grand maréchal de la Cour »,nomination prestigieuse assortie de nombreuses charges supplémentaires qui portent préjudice à son activité de peintre.
Malgré tout, Vélasquez exécute des œuvres magistrales comme la « Fable d’Arachnée » et les « Ménines »qui marquent le sommet de sa carrière.
Vélasquez a su, au cours de sa longue carrière, aborder la plupart des grands thèmes. Portraitiste avant tout, il ne démérite pas dans la peinture de genre, la mythologie, la religion, l’allégorie et la paysage.
Jean-François Larralde