Cours du 21 janvier 2025 à 10h par Jacques DESCHAMPS
Ouvertures : Mozart, Rossini, Glinka.
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Ces œuvres pour orchestre semblent une évidence tant elles font partie de l’ensemble, avec l’opéra qu’elles ouvrent. « Mise en condition » du spectateur, de l’auditeur, résumé de ce qui va suivre, elles annoncent de façon plus ou moins explicite le contenu musical de la pièce qu’elles précèdent. Ainsi, pour Don Giovanni, de Mozart, 2 thèmes se dégagent, l’un grave (caractère tragique de l’œuvre), l’autre enlevé, dynamique (son goût pour la fête, la légèreté du « héros » vis-à-vis des femmes en général). Rossini, avec son Guillaume Tell, honore avec brio le « héros national » suisse qui va s’élever contre l’occupant et le combattre.
Les péripéties chevaleresques sont bien mises en valeur dans une musique particulièrement brillante et dynamique. Quant à Glinka, l’ouverture de Rouslan et Ludmila fait appel à la mythologie russe, mettant en avant des personnages typiques de l’âme slave : musique tantôt extrêmement rapide, tantôt plus mélodieuse, elle montre tout le talent de compositeur de ce Russe, précurseur du groupe des 5 tels que Borodine, Moussorgski ou Rimski-Korsakov.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, deux structures vont dominer ce genre musical : l’ouverture à la française (Lent-Vif-Lent) développée par Lully et son opposée l’ouverture à l’italienne (Vif-Lent-Vif) comme celles des opéras d’Alessandro Scarlatti.
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